Un Coach pour qui, pour quoi ?

Livre et loupe
1.1. Mot Français​
1.2. Histoire​
2.1. Selon EMCC​
2.2. Selon ICF​
2.3. Un métier en voie de reconnaissance (source EMCC)​

3.1. Individu insatisfait de sa situation et qui ressent le besoin d’aller vers le “mieux”
3.2. Couple
3.3. Entreprise association, fonction publique

4.1. Ceux et celles qui ont testé​
4.2. Le changement…
5.1. Coaching court
5.2. Coaching long
5.3. Limites contractuelles et éthiques​

6.1. Introduction à la valeur des choses
6.2. A combien estimez vous l’atteinte de votre objectif ?

1. Origine de "Coaching"

1.1. Mot Français

Le mot coach vient du mot français « coche » dont la définition est une voiturette tirée par des chevaux. Le coche permet de se déplacer d’un point A vers un point B dès le XVI siècle.

Le mot coche en lui-même viendrait du nom d’un village hongrois Kocs ou étaient fabriquées des petites voitures à chevaux fiables carrosses du XV siècle.

Ce n’est que bien plus tard, en 1885 que les universitaires reprendront le terme en anglais cette fois coach pour désigner un répétiteur qui aide un étudiant en vue d’une épreuve. Cette définition donnera plus tard le métier de coach sportif.

1.2. Histoire

Le coaching ou accompagnement d’une ou plusieurs personnes pour atteindre un objectif est bien plus ancien. Il faut remonter à Socrate et la maïeutique pour trouver l’essence même du coaching. L’art de poser les questions qui vont déclencher chez notre client dans un délai raisonnable une modification de la pensée lui permettant de se diriger vers son objectif.

« Les gens qu’on interroge, pourvu qu’on les interroge bien, trouvent d’eux-mêmes les bonnes réponses. »

Socrate

Bien évidemment, la structure du questionnement n’est pas laissée au hasard de même que la posture du coach qui vient juste accompagner et non conduire son client vers l’objectif.

Les techniques de coaching font émerger à partir de sources différentes telle l’école de Palo Alto fondée par Grégory Bateson au début des années 1950 et qui travailla sur la systémique. L’école donnera naissance à ce que nous appelons les thérapies brèves et thérapies familiales.

Un autre courant important est l’Institut Esalen fondée en 1962 et qui fut le berceau de la psychologie humaniste. On y retrouvera des psychologues connus tel Abraham Maslow, mais aussi Carl Rogers a qui l’on doit en partie la posture du Coach et d’autres tel Fritz Perl psychiatre et fondateur de la Gestalt thérapie ou Milton Erickson psychiatre et père de l’hypnose qui porte son nom. Il fut d’ailleurs l’un des pères du coaching moderne en dialoguant avec ses patients en dehors des sessions d’hypnose et ses conversations sont autant de séances de coaching…

Enfin l’analyse transactionnelle nous vient d’un psychiatre et psychanalyste canado-américain Eric Berne qui en 1958 théorisa les relations sur la base des états du Moi (Parent, Adulte Enfant) et de leurs transactions (échanges)

Berne a défini un État du Moi comme un « système cohérent de pensées, d’émotions, et de comportements associés. » Du point de vue de la structure de la personne, il distingue trois types d’états du Moi:

  • Le Parent correspond aux pensées, émotions, et comportements d’une personne qu’elle a fait siens par imitation de figures parentales ou éducatives marquantes.
  • L’Adulte caractérise les émotions, pensées et comportements qui sont congruents avec la réalité de l'”ici et maintenant”.
  • L’Enfant correspond aux pensées, émotions, et comportements qui sont une reviviscence de notre propre enfance.

 Une transaction est le nom donné à un échange verbal et comportemental entre deux personnes. On distingue le message, envoyé d’une personne à l’autre, de la réponse de celle-ci. Les transactions peuvent ainsi être observées et analysées en termes d’États du Moi. Bien entendu le décalage dans les états du moi ainsi que la teneur du message vont complexifier la relation, car d’une transaction simple, on passe rapidement à une transaction à plusieurs niveaux ce qui est dit n’étant qu’une partie du message (Ressenti, Emotions, langage corporel, non verbal…) Il va en découler des jeux psychologiques dans lesquels il est intéressant d’étudier le positionnement de chaque partie et leur évolution dans une discussion (Le oui-mais et le non, le triangle dramatique de Karpman)

 Bien entendu le coaching va évoluer comme toute discipline et inclure d’autres techniques avec le temps comme la PNL fondée par John Grinder et Richard Bandler dans les années 1970 qui est la recherche de la modélisation dans différents domaines en partant du vécu subjectif c’est-à-dire de ce qui est émis par le client. La modélisation PNL est une démarche au sein de la programmation neurolinguistique qui permet d’observer les comportements de réussite, d’en déterminer les conditions de succès et de les reproduire au mieux.

Parmi les présupposés de la PNL, on retrouvera les points suivants :

  •   « La carte n’est pas le territoire » Alfred Korzybski (Ma vision du monde est ma représentation de ce qui le compose mais n’est en rien une vérité)
  •  « Derrière chaque comportement, il y a une intention positive » (Ce n’est pas une raison pour accepter le comportement mais une bonne raison d’accompagner un changement)
  •  « À un moment donné de sa vie, toute personne fait le meilleur choix possible compte tenu du contexte et des ressources dont elle dispose ». Ceci n’est pas pour excuser les comportements mais plutôt pour amener la personne à en changer. Le cas des personnes souffrant d’addiction en est l’exemple. La première étape est de leur faire accepter des soins.
  • « Il n’y a pas d’échec mais que du retour d’expérience, des apprentissages » Le véritable échec est de ne pas oser !

Ou la reprise du très fameux :

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles »

SENEQUE

  •  « On ne peut pas ne pas communiquer » Il y a des silences pendant les coachings qui sont de véritables temps de parole… le corps très souvent et les yeux en particulier vont être des outils de communication.
  •  « Toute personne a en elle les ressources nécessaires pour accomplir son objectif » Ce présupposé de la PNL est capital dans un coaching car bien souvent le client se limite à sa zone de confort…
  • « Le sens de la communication est donné par la réponse qu’on en obtient, quels que soient ses intentions et ses sentiments » Chacun perçoit l’information donnée de façon différente (Les biais cognitifs encore une fois viennent perturber la carte du monde de chacun !) il est donc primordial de « perdre du temps » dans la reformulation afin de s’assurer que son propre message a été bien compris
  •  « Le comportement d’une personne n’est pas cette personne » En coaching, nous nous focalisons sur le comportement. S’il ne donne pas satisfaction, alors notre travail consiste à faire prendre conscience à l’individu qu’il en existe d’autres peut être plus appropriés mais qui en tout cas lui apporteront plus de satisfaction. Exemple d’un harcèlement sur une femme parlera sans doute au plus grand nombre. Dans ce cas c’est bien le comportement qu’il faut modifier pas la personne.
  •  « Le corps et l’esprit font partie du même système cybernétique » De ce fait un changement dans la pensée aura des répercussions physiques et inversement.
  •  « Le langage est une représentation secondaire de l’expérience » La représentation mentale est bien plus précise et complète que ce que nous pouvons en dire. Faites une expérience simple et racontez un évènement de votre journée à une personne. Puis à une autre personne qui va vous posez les questions sur cet évènement. Réunissez les deux personnes et demandez-leur de mettre par écrit votre expérience, vous aurez deux récits très différents…
  •  « Plus un système est complexe (ou varié), plus le système qui le pilote doit l’être aussi » Ce présupposé a été défini par le cybernéticien W. Ross Ashby, sous le nom de Loi de la variété requise. Le degré de complexité est défini par le dénombrement de la quantité de comportements et d’états différents permis par le système. Sachant que l’être humain est un système en soi, je vous renvoie à la théorie des niveaux logiques de Robert Dilts.

Si la PNL a permis de créer un ensemble de modèles qui sont utilisés dans des secteurs très différents, elle reste une discipline non scientifique intégrant des modélisations venant d’autres domaines tels les neurosciences. Par ailleurs certains modèles (SOAR, SMARTE, SCORE sont largement repris dans les fonctions commerciales ou marketing).

 Que nous parlions d’analyse transactionnelle de PNL d’hypnose Ericksonienne ou de Gestalt Thérapie tous les fondateurs de ces techniques se sont fréquentés et ont créé les techniques qui sont encore utilisées en coaching aujourd’hui.

 Les apports continuent d’enrichir nos techniques notamment dans la connaissance des comportements ou motivations dans l’entreprise. Les outils de diagnostics inspirés par Carl Jung sont maintenant très nombreux allant du MBTI au Process communication en passant par le Management Drive plus récent qui propose une approche basée sur les motivations.

Les neurosciences et le développement des sciences cognitives et comportementales ont permis aux psychologues et aux coachs d’enrichir la palette de leurs outils, les uns effectuant un travail de fond, thérapeutique, pour trouver et traiter les origines du mal-être, les autres, travaillant sur une situation présente et un objectif donné.

2. Définition

2.1. Selon EMCC

« Le coach est un professionnel de l’accompagnement qui a suivi une formation spécifique au coaching, formation qui respecte un référentiel de compétences précis, défini en collaboration avec les fédérations professionnelles. Le coach respecte le Code de Déontologie de la fédération professionnelle à laquelle il est rattaché. Son rôle est d’aider le coaché, avec des processus d’accompagnement adaptés, à bâtir ses propres solutions. Contrairement au consultant, il n’est pas d’abord là pour apporter du contenu et il ne connaît pas forcément les aspects techniques du métier du coaché. Il est là pour mettre en oeuvre des processus qui aident le coaché, à dépasser ses obstacles, croître et gagner en efficacité. » (Source Site EMCC Métiers)

2.2. Selon ICF

« ICF définit le coaching comme une alliance entre le coach et ses clients dans un processus qui suscite chez eux réflexion et créativité afin de maximiser leur potentiel personnel et professionnel.

 Pour accompagner l’évolution d’une personne, d’une équipe ou d’une organisation, le coach s’appuie sur l’art de la relation qui permet d’entrer en interaction avec quelqu’un d’une façon telle qu’il réalise les projets qu’il choisit de mettre en œuvre en transformant, si c’est pertinent, ses attitudes et ses compétences. » (Source Site ICF France)

2.3. Un métier en voie de reconnaissance (source EMCC)

Le 31 octobre 2019, 2 fédérations internationales (EMCC France, ICF-France), 2 associations professionnelles françaises (Société Française de Coaching (SF Coach) et PSF) et un syndicat (SynPAAC), à travers le Syndicat Interprofessionnel des métiers de l’Accompagnement, du Coaching et de la Supervision, SIMACS, ont intégré la Branche BETIC (Bureaux d’Etudes Techniques, cabinets d’Ingénieurs conseils et sociétés de Conseil) en rejoignant la fédération patronale CINOV (Ingénierie – Conseil – Numérique).

 C’est un moment historique, un “changement de type 2”, dirait la systémie, qui permettra aux Coachs Professionnels de défendre leur métier sur lequel, par méconnaissances majeures, tout et n’importe quoi s’est encore dit récemment. Le titre de Coach Professionnel mais aussi les métiers du Mentorat et de la Supervision s’inscrivent officiellement et durablement dans le paysage institutionnel français, 5 ans après les Accords de Bologne qui avaient consacré le principe d’auto-régulation par les structures professionnelles avec l’Union Européenne. C’est 18 mois intenses de travail bénévole pour la présidente, Marie-Hélène Dini et les équipes.

3. Pour qui

3.1. Individu insatisfait de sa situation et qui ressent le besoin d'aller vers le "mieux"

 C’est un peu la base du coaching. Une personne souhaite changer un paramètre de son fonctionnement personnel ou professionnel. Par paramètre j’entends les trois éléments de l’Index de computation que sont la pensée, le ressenti et le comportement (PNL) ainsi que la relation à l’autre (AT). Elle peut essayer de le faire seule ou choisir de se faire aider. Le coach ne revient pas sur l’origine, il ou elle accepte la personne comme elle se présente, c’est une règle d’or du coaching. Mais le coach n’est pas un thérapeute, (son client n’est pas un patient et nous ne parlons pas de maladies qu’il faut soigner mais de mal-être qu’il faut gérer avant qu’il ne se transforme en pathologie) et va donc diriger certains de ses clients vers des professionnels de médecine (addictologues, psychiatres ou psychothérapeutes) ou d’autres professions (avocats, médiateurs de justice) en fonction de l’objectif déclaré de son client.

 Compte tenu de la multiplication des écoles de coaching mais aussi des apports de nouvelles matières dans le coaching, beaucoup de coachs se spécialisent dans un domaine. On parlera alors de coaching de Vie pour tout ce qui concerne la face privée (relation parents / enfants, relation de couple, relation de voisinage ou développement personnel) Cette dernière activité de coaching est basée sur une amélioration de ses croyances, comportements ou pensées vis-à-vis des autres afin de faciliter une meilleure intégration au sein de la société. Aux USA particulièrement on assiste au développement de l’homo économicus, forme nouvelle de l’humain qui correspond en tout point aux règles érigées par les économistes et consuméristes outre-Atlantique.

Le résultat est un coaching de la performance individuelle souvent orientée vers l’enrichissement personnel, le leadership égotique et une facilité à penser que l’homo-économicus est l’avenir de l’humanité…

3.2. Couple

Il n’est pas rare de voir un coach se spécialiser dans les relations de couple. Ce praticien va alors généralement inclure dans sa pratique les relations intimes. Personnellement et après deux divorces, je ne me sens pas la capacité de traiter ces problématiques, 😉, à l’exception des effets de l’addiction qui est un autre de mes sujets de prédilection.

3.3. Entreprise association, fonction publique

Quelque soit sa forme, sa durée ou son statut, nous passons le plus clair de notre temps au travail ! Selon les dernières études (pré COVID) plus des ¾ des salariés ne sont pas engagés ou ne se sentent pas engagés par leur activité professionnelle.

C’est une des thématiques majeures en entreprise pour un coach. Mais un coach en entreprise permet aussi de désamorcer les conflits, d’intégrer de nouveaux venus de mesurer et de prévenir avec efficacité les RPS ainsi que les addictions en ce qui me concerne puisque j’ai choisi de me former sur ces maladies (dont on n’ose pas parler). Un coaching en entreprise est souvent le meilleur moyen d’éviter un conflit entre des personnes ou des représentants de personnes.

La particularité du coaching en entreprise est qu’il inclus un coach un client entreprise et un bénéficiaire qui est salarié de l’entreprise. Le premier travail du coach est de réunir autour d’un même objectif le client et le bénéficiaire, assurant à ce dernier une confidentialité nécessaire à l’atteinte des objectifs.

 Chaque coach vient avec sa propre expérience de vie. Ancien chef d’entreprise, ancien cadre de direction internationale de PME, habitué aux dialogues interculturels et aux visions divergentes car issues de croyances culturelles profondes, je suis plus à même de comprendre les enjeux et le fonctionnement de l’entreprise cliente.

De la même manière que je ne suis pas le bon coach de vie dans une relation de couple, mes 25 années de développement commercial international font que je suis peut-être plus à même de comprendre et de faire comprendre le fonctionnement d’un nouvel investisseur étranger ou d’un cadre venant d’un autre pays (impatriation). Trouver la question qui va faire progresser son client est plus simple lorsque l’on maitrise son langage ses codes et le fonctionnement du système dans lequel il ou elle évolue.

 Ainsi il ne s’agit pas de travailler avec un coach mais avec un pool de coach qui vont comprendre l’entreprise ses enjeux ses différences humaines avant de pratiquer l’art de poser les questions qui font avancer.

4. Pour quoi un(e) coach ?

4.1. Ceux et celles qui ont testé

Ceux qui sont passé par le coaching dans leur vie souhaitent généralement étendre la pratique du coaching à l’ensemble de la population. A moins de tomber sur un mauvais praticien (la notion est à définir je l’admets) en tous cas un praticien ne respectant pas notre code de déontologie, les résultats d’un coaching sur la personne et sur son entourage (indirectement) font que le ou la cliente va se sentir mieux. La plupart du temps l’objectif est atteint même si cela n’est pas une condition de règlement du contrat. Le coach à une obligation de moyen mais le résultat c’est le client qui l’obtient. Bien souvent le regard change l’étincelle apparait comme par enchantement…

 L’objectif est ce qui va déterminer votre coaching. Evidemment il y a souvent des objectifs cachés ou qui ne deviennent apparent qu’au bout de quelques séances, tout est révisable y compris les contrats de coaching sur lequel figure votre objectif.

J’insiste sur la valeur personnelle de cet objectif. Il appartient au client et non au coach, le coach ne fait qu’un accompagnement avec son client pour que cet objectif soit atteint. La position du coach n’est pas de montrer la voie à emprunter mais de cheminer aux cotés du client. Exit donc les coach dont les méthodes sont basées sur l’exemple ou le conseil ce n’est pas du coaching au sens entendu par les deux grandes Fédérations que sont l’ICF et l’EMCC (International Coaching Federation et European Mentoring and Coaching Council) auxquelles pour exercer un coach doit appartenir (Voir les annuaires)

4.2. Le changement…

C’est bien souvent le mot qui revient dans l’objectif et c’est un mot que nous n’aimons pas car il fait peur.  

« Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien, tandis que les autres croient savoir ce qu’ils ne savent pas. »

« Le secret du changement, c’est de concentrer toute notre énergie non pas à lutter contre le passé mais à construire l’avenir »

Socrate

 Mais notre peur du changement qui est présente pour nous protéger, nous freine dans nos décisions. Le coach est bien souvent là pour que son client comprenne le message contenu dans cette peur et juge s’il ne se met pas en danger d’accepter de changer pour observer les perspectives sous un angle différent.

 Il suffit de changer la pensée issue d’une émotion pour modifier un comportement, mais pour cela nous avons besoin d’être accompagné.

 Mais notre peur du changement qui est présente pour nous protéger, nous freine dans nos décisions. Le coach est bien souvent là pour que son client comprenne le message contenu dans cette peur et juge s’il ne se met pas en danger d’accepter de changer pour observer les perspectives sous un angle différent.

 Il suffit de changer la pensée issue d’une émotion pour modifier un comportement, mais pour cela nous avons besoin d’être accompagné.

5. Combien de temps faut il ?

5.1. Coaching court

Est-ce encore du coaching lorsque la solution émerge de l’esprit du client à qui on a simplement poser quelques questions pour clarifier sa demande… Cela m’est arrivé, et en clarifiant sa demande mon client s’est rendu compte de son véritable besoin.

Il existe des questionnements plus ou moins complexes à résoudre non pas pour le coach mais pour son client. Le coach ne propose rien, il ne fait qu’aller chercher des vues différentes qui correspondent à une réalité pour le client.

5.2. Coaching long

Il arrive qu’un coaching évolue… Cela arrive à tous les coachs surtout en début de parcours. Car plus la définition de l’objectif à atteindre sera claire pour le client plus rapide sera son parcours de coaching. Parfois des objectifs complexes se cachent derrière un objectif qui vient juste pour ne pas avoir à travailler sur une véritable problématique… C’est bien souvent l’être qui se cache derrière un paraître…

5.3. Limites contractuelles et éthiques

Dans tous les cas, l’objectif du coach est de ne pas dépasser 12 séances. D’une part la majorité des problématiques se règlent en moins de 10 séances de coaching. D’autre part il y a des résistances qui vont faire échouer le coaching. C’est une relation ouverte et de confiance qui s’exerce entre le coach et son client et chaque coach n’est pas adapté à chaque client. Inutile de continuer car la relation s’établit au cours des deux ou trois premières séances. Peut être que l’objectif visé est trop ambitieux et ne peut pas être atteint lors de ces 10 séances, cela m’est déjà arrivé également.

6. Combien ça coute un Coaching

6.1. Introduction à la valeur des choses

Quelle valeur donnez-vous à un billet de 10 euros ?

  •  Il ne coute pas plus de 1,50 € à fabriquer avec le papier sécurisé et les encres spéciales.
  • Il ne représente que X% de votre revenu et plus ce pourcentage augmente, plus la valeur de ce billet augmente.
  • Il représente 10 euros c’est tout et c’est marqué dessus.
  •  C’est un bon repas fait maison ou juste un sandwich ou un petit menu fast Food pour vous ?
  •  Pour votre coach ce même montant n’est pas son revenu mais une fraction de celui-ci. Tout dépend de son statut juridique, des frais qu’il a engagé et du coût de son intervention. Il m’est psychiquement difficile de faire plus de 2 séances par jour car le coaching est une attention une écoute et une empathie de chaque instant.

6.2. A combien estimez vous l’atteinte de votre objectif ?

Le prix de votre coaching est comme ce billet de 10 euros. Il a la valeur que vous lui donnerez lorsque votre destination sera atteinte. C’est vous qui la fixez, ne jugez donc pas le coût de la séance de coaching mais le prix de votre objectif. 

Je vous abandonne sur cette pensée de Marc Aurèle …

“Notre vie est ce qu’en font nos pensées.”

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