Prendre soin de soi avant de prendre soin des autres

(Partie 2)

Le principe de fonctionnement des “béquilles”
Le mois dernier, je vous ai présenté 4 types d’inconfort leurs signaux visibles ainsi que les possibilités d’aide que nous pouvons activer et pourquoi il nous est difficile de le faire naturellement. Ce mois-ci, je vous propose de poursuivre avec les béquilles qui se transforment en boulets toujours sous le coup de ressentis au départ que nous ne verbalisons pas toujours auprès des bonnes personnes.

Petit retour sur la béquille « nécessaire »

Bien entendu, la béquille “nécessaire” n’existe pas ! Si nous étions capables de vivre sans accorder d’importance au regard des autres, sans « souffrir » de nos pensées orientées vers l’échec, sans accorder d’importance à nos croyances limitantes les psychologues, les professionnels de santé et les coachs serions obligés de revoir nos métiers.

En tout états de causes, personne n’a jamais été contraint sous une quelconque menace de fumer un joint ou une cigarette, de manger toute la tablette de chocolat ou de la vomir ni de boire ce verre d’alcool.

Quelque soit la béquille choisie, il s’agit bien d’un choix de l’individu qui à ce stade est responsable de sa consommation.

Pourquoi une béquille ?

Nous avons vu 4 causes possibles à un sentiment de mal-être.
Chacune à ses particularités notamment de durée et d’ancrage dans les ressentis de l’individu. Le stress est une forme de stimulation qui mal gérée peut amener une anxiété chez l’individu. Nous avons tous eu une montée de stress avant de passer un examen et une angoisse de le louper.
Les éléments du stress s’additionnent et surgissent lors du passage de 4 éléments considérés comme des dangers :
la Nouveauté, l’Imprévu, la perte de contrôle et une menace pour l’égo.

La Nouveauté

Les personnes sensibles au stress ou à l’anxiété chronique ne vont pas être de grandes fans de ce que nous appelons le CHANGEMENT.
Sortir d’une zone de confort, d’habitudes prises au fil de temps est déjà un effort pour elles, et bien entendu la peur de l’inconnu que cela soit dans la sphère professionnelle ou privée les conduira à rechercher une substance ou un comportement rassurant.

L'imprévu

Ce qui sort de nos attentes ! Bien souvent nous attendons de nos actions une réaction ou une action en retour de la part de personnes avec lesquelles nous communiquons. Si la réaction est différente de celle que nous attendons, cela nous conduit dans une zone d’inconfort qui va engendrer la recherche de quelque chose de rassurant. C’est aussi le cas si ce que nous avions prévu n’arrive pas pour une raison ou une autre… Observer la réactions des personnes lorsque l’on annonce un retard de train ou d’avion… Entre aucune émotion et la crise de larme vous aurez la panoplie des réactions face à l’imprévu.

La perte de contrôle

Nous sommes persuadé de contrôler notre vie. Nos décisions sont forcement les meilleures et les mieux adaptées, nos amis ont raison nos ennemis ont tort et ainsi va la vie sur laquelle nous avons un certain pouvoir. La perte de contrôle est l’effondrement de nos certitudes, c’est par exemple se réveiller un matin en se posant des questions existentialistes sur l’avanir de l’humanité ou sur le sens que je dois donner à mon activité professionnelle. Une remise en cause brutale soudaine de nos croyances et de la justesse de ce pourquoi nous nous battons est source de questionnement, mais aussi source de conflits intérieurs.

La menace sur mon égo

Mon égo c’est moi ! C’est la représentation que je me fais de ce que je suis. C’est la partie la plus intime de ma personnalité et c’est aussi ma vision de ma réalité.
Bien entendu chacun a sa propre vision du monde et les batailles d’égos sont bien souvent des batailles de pouvoirs pour imposer à l’autre sa vision des choses.
Cependant en auto-coaching, l’égo est la personne que je vais observer et critiquer en me plaçant en position meta.
Je peux ainsi voir et comprendre pourquoi j’agis de telle manière et corriger mes attitudes avant qu’elles ne soient mises en danger par une personne développant un égo plus fort.
Se sentir rabaissé, ne pas être à sa place, se considérer comme un imposteur sont les conséquences d’une attaque sur votre égo.
Si cette montée de stress est positive lors d’un examen, ou d’une compétition, le stress permanent ou chronique va rapidement épuiser l’organisme et la personne se trouvera en situation d’anxiété et de peurs permanentes.
L’angoisse quant à elle est passagère et correspond à une cause bien définie et qui est présente à l’instant T.
On parlera d’une angoisse avant de traverser un pont suspendu et celle-ci porte le nom de vertige.
On parlera l’anxiété devant un ressenti, général dont on ne connait pas la cause essentielle.
Dans les faits cette montée de stress est une montée d’adrénaline qui est l’hormone liée aux émotions telles que la peur et une montée de cortisol une autre hormone qui a pour effet d’augmenter le taux de glucose dans le sang… Nous y reviendrons lorsque nous parlerons des produits dont nous pouvons devenir dépendant et qui contiennent du sucre

Le circuit de la récompense

Un déséquilibre dans le circuit de récompense est en fait à la base de cette recherche de béquille. N’étant pas médecin, je vais essayer de faire simple pour vous expliquer son fonctionnement.

Le circuit de récompense est le circuit neuronal qui nous pousse sans cesse à rechercher la sensation de plaisir, de satiété ou de confort. Ce système nous permet par exemple d’éviter les situations de danger pour nos besoins primaires tout en mémorisant depuis notre naissance l’ensemble des actions qui ont conduit ces neurones particuliers à libérer de la dopamine. C’est sur ces neurones que les substances addictives vont avoir un rôle en déséquilibrant la balance action plaisir au point que l’addict ne ressent plus de plaisir mais simplement un besoin impérieux. Ce circuit est associé à la notion de plaisir appelée récompense et nous allons passer beaucoup de temps à rechercher ce qui nous fait plaisir et éviter ce qui est pour nous une punition.

Lorsque nous sommes plongés dans un état de stress, ou lorsque nous devenons anxieux, notre cerveau va rechercher et accueillir tout comportement ou substance qui déclenchera chez nous la libération de l’hormone du plaisir : la dopamine. Cette hormone est secrétée lors d’une réussite mais aussi comme une récompense à la suite d’une action réalisée. Au fur et à mesure que nous grandissons, nos expériences sont enregistrées par notre cerveau qui va se souvenir de notre premier contact avec telle ou telle molécule. Si notre ressenti lors de cette expérience était positif l’association est alors faite entre plaisir et molécule.

L’exemple type est le doigt que vos parents vous ont autorisé à plonger dans la coupe de champagne… la première bouffée tirée sur la cigarette ou le joint qui tourne en soirée, bref vos premières expériences.

 Faire du sport par exemple déclenche une récompense et en plus vous permet d’éliminer des toxines. Mais bien sur il est difficile de dire à son manager que l’on va courir une heure et que l’on sera mieux après. Au lieu de cela nous allons sortir et griller une cigarette et certain de notre bon droit nous allons même prendre un verre parce que vraiment Roger, il est insupportable. !

Nous créons ainsi des formules qui au premier abord sont innocentes et nous aident à franchir un petit cap, une petite difficulté.

Deux ou trois carrés de chocolat, un ou deux verres avec les collègues, une clope pour se sentir mieux rien de tout cela n’est dangereux car légal… En fait la nicotine qui n’est pas dangereuse pour la santé est très addictive et en moins d’un an de consommation régulière liée au stress, vous devenez dépendant à l’alcool.

La réaction sera la même avec les autres drogues appelées dures qui vont booster vos capacités créatives (cocaïne et dérivés) ou vous emmener au pays des éléphants roses (héroïne et dérivés)

Si vous avez opter pour un comportement typique en situation de stress que cela soit l’utilisation d’écran, les jeux de hasard et d’argent ou encore le sexe, vous avez un comportement qui peut aller jusqu’à la dépendance.

Bien évidemment en usage modéré et contrôlé aucun de ces comportements ou de ces substances ne va engendrer chez l’utilisateur autre chose qu’une récompense hormonale et le comportement de l’utilisateur ne sera pas modifié (le tabac est addictif à la première cigarette mais l’augmentation du besoin de nicotine se fait par pallier, le fumeur augmentant de lui-même et sans besoin physique son taux de nicotine dans son corps)

C’est lorsque la situation anxiogène perdure dans le temps que la consommation ou plutôt le recours aux mêmes déclencheurs de plaisirs devient un problème.

Le Mésusage

Plus le stress va se prolonger ou se répéter voire se renforcer plus l’individu à la recherche d’un équilibre de son champs hormonal va rechercher à produire de la dopamine pour équilibrer ses besoins de plaisirs.

Deux exemples pour illustrer ce propos

Dans une soirée professionnelle, chacun souhaite paraitre sous son meilleur jour. Cette « compétition sociale » qui passe par la tenue, et l’activité professionnelle va engendrer souvent inconsciemment une tension que la personne soulagera en augmentant sa consommation de tabac, ou d’alcool ou les deux !

Il n’est pas rare que l’addiction se déploie sur plusieurs substances et dans différents comportements, le but recherché et procuré au départ est la descente du stress, la montée du sentiment de bienêtre mais nous ne sommes pas encore au stade de l’addiction et rien ne dit qu’elle viendra un jour heureusement !

Il est clair que le mauvais usage l’usage excessif et la dépendance sont des marches qui mènent à l’addiction

Mais comment définir le mésusage ? C’est simplement utiliser une substance ou avoir un comportement en inadéquation avec son envie ou son besoin, voir besoin de se sentir détendu ne signifie pas avoir besoin de fumer un joint !

En variant les activités sources de plaisirs pour équilibrer le dosage d’hormones de récompense il est tout à fait possible de ramener la personne vers un meilleur équilibre de vie.

En entreprise cela peut passer par des ateliers de co-développement loin des traditionnels schémas écrans tableaux de suivi et messages descendants. Dans la vie de tous les jours, il s’agir de faire attention à se préserver des écrans de nos smartphones et de penser à l’éteindre pendant les repas par exemple.

De simples tests vous indiqueront sans faille à quel point vous utilisez ou êtes dans l’excès d’utilisation des substances ou comportement.

L’usage excessif

Par définition il s’agit d’utiliser trop souvent et à répétition sans un réel besoin les mêmes sources de récompenses en lieux et places d’autres pourtant accessibles et sans danger. 

Il n’y a pas par exemple de dépendance à la musique source d’épanouissement intérieur comme chaque pratique artistique.

C’est par exemple avoir une consommation d’alcool trop forte qui vous amène à perdre le contrôle de façon régulière. La sortie « beuverie » du vendredi soir pour « fêter le weekend » (Il n’y a rien à fêter nous sommes d’accord) C’est allumer une cigarette alors que la précédente se consume encore dans le cendrier. L’usage excessif n’est pas codifié car il va dépendre de chaque personne (masse corporelle, antécédents, mélanges de substances style de vie…)

Il va cependant conduire à la dépendance ou à l’Addiction vis-à-vis d’une ou plusieurs substances ou d’un ou plusieurs comportements.

Cette fois encore des tests de mesure face au risque d’addiction sont disponibles

  • Face ou AUDIT pour l’alcool
  • Fagerström ou HONC pour le tabac
  • ALAC ou CAST pour le cannabis

L’addiction est un risque pas une obligation, ces tests mesurent les risques de devenir addict aux produits SI AUCUN CHANGEMENT DE COMPORTEMENT ne vient diminuer ce risque.

Au stade du mauvais usage ou de l’usage excessif, il est tout à fait possible de corriger sa trajectoire seul si l’on a accès aux outils ou accompagné. Il existe des structures de prévention de l’addiction et l’on peut bien sur franchir la porte d’un CSAPA ou de l’ANPAA bien avant d’avoir atteint le stade de l’addiction. Sans avoir à pousser la porte le site https://www.addictaide.fr/ vous livrera de nombreux détails

Quel que soit la personne avec laquelle vous choisissez de travailler sur ce sujet, la première étape sera un entretien de motivations pour connaitre votre détermination à modifier votre comportement et la mise en place d’un suivi.

La prévention des addictions ou de la dépendance est un enjeu majeur dans notre société car la prévention évite de basculer dans la pathologie qui nécessitera des mois voire des années de traitements médicamenteux pour en sortir.

Alors comment repérer les usages excessifs de drogues légales ou illégales de comportements licites tout en étant sanctionnables dans le cadre professionnel ? Comment faire la part des choses lorsque la distinction vie privée vie professionnelle n’est pas un critère ?

Parmi les premiers signes extérieurs, il y a une plus grande irritabilité. Le « besoin » qui est encore une très forte envie, de ce plaisir se fait de plus en plus pressant et impérieux et si vous avez récemment tenté de retenir une personne en salle de réunion pendant la pause-café qui pour elle est l’occasion de sortir fumer, vous savez à quel point les discussions peuvent tourner court sous des prétextes très « personnels »

De la même manière pour un parieur ou un joueur en ligne, l’attente des résultats est un moment particulièrement sensible … Attention : Ne pas déranger !

La dépendance

Demandez à un dépendant de vous préciser quand et ou et même pourquoi il a franchi le seuil de la dépendance et il vous dira en toute honnêteté qu’il n’y a pas de signe avant-coureur autre que le danger de sa consommation excessive. Le dépendant est donc une personne qui va souffrir d’un syndrome de sevrage à l’arrêt quelque soit la consommation et qui va donc chercher à augmenter les doses pour couvrir le manque.

Entrer dans la dépendance signifie que le circuit de la récompense de notre cerveau est altéré. Ce qui devient important n’est plus le plaisir de la consommation ou du comportement mais le fait de consommer ou de se comporter de telle ou telle manière.

Un dépendant sexuel ne ressent plus de plaisir dans la pratique de l’acte, c’est devenu un reflex comportemental tout comme l’achat compulsif se limitera à un même groupe de produit quitte à en posséder une montagne sans jamais les utiliser. En ce qui concerne les substances, (je prends l’alcool pour exemple) c’est la phase de déni de son propre alcoolisme. Cette étape s’accompagne d’une montée de l’agressivité vis-à-vis des tiers qui vont naturellement chercher à mettre en garde le buveur dépendant. C’est trop tard ! et contreproductif…

Le plaisir du verre apéro du soir a disparu au profit de verres venant combler un manque.

Bien évidemment les justifications de sa conduite vont également fuser au moindre reproche !

  • L’alcoolique c’est l’autre…
  • J’arrête quand je veux
  • Je ne suis pas un clochard assis dans la rue avec son litre de pinard !

C’est peut-être la pire et la plus lucide des images que nous pouvons avoir de l’alcoolique, car si il possède encore une vie professionnelle familiale et sociale, il finira seul et à la rue ayant tout sacrifié pour satisfaire ce besoin.

Les premiers signes de privation vont apparaitre comme le tremblement des mains les suées et bien évidemment la baisse de rendement professionnel tant l’esprit de l’alcoolique va être accaparé à construire des stratégies d’approvisionnements (changer de magasin pour ne pas être repéré à la caisse, acheter en drive ou sur Internet) prévoir des temps de consommation discrète en complément des verres qu’il pourra boire socialement avec ses amis et en fin à se ménager des moments de récupération physique.

Bien évidemment ces temps pris dans sa maladie sont autant de moments pendant lesquels il ne sera pas performant ni au travail ni en famille. Cela va donc se voir au grand déplaisir du malade qui pensait que ses stratagèmes lui permettaient de consommer sans être remarqué.

Les signes clairs qui sont apparus avec l’usage excessif sont de plus en plus visibles :

  •  Tremblements des mains
  • Baisse de la concentration
  • Suées
  • Colères et énervements subits
  • Agressivité envers l’entourage
  • Perte de mémoire court terme
  • Odeurs sur les vêtements
  • Haleine chargé
  • Hygiène approximative

Bien entendu à ce stade c’est vers un médecin qu’il faut orienter le patient. Quelque soit la substance, légale ou non, quelque soit le comportement, il existe aujourd’hui des protocoles pour mesurer le degré de dépendance d’un patient..

L’addiction

La différence entre une dépendance qui entraine un état de manque (un syndrome de sevrage) et l’addiction, est que cette dernière comprend forcément une consommation excessive quelque qu’en soit les conséquences.
Au niveau du cerveau une autre zone bien particulière va entrer en ligne de compte c’est la partie de notre cerveau qui gère le contrôle.
En effet, bien qu’ayant pris conscience de sa maladie, le patient va poursuivre ses comportements tout en sachant qu’ils sont nuisibles aux autres.
La dépendance se double d’une perte de liberté de s’abstenir.
Ainsi il n’y a plus de plaisir dans l’acte (fumer boire jouer sur écran, parier…) mais le malade ne peut plus s’arrêter. Ainsi ce qui était un plaisir et permettait de libérer de la dopamine pour supporter une anxiété est devenu une obligation demandant de plus en plus de temps de substance ou de répétition du comportement addictif.
Tous les dépendants ou les consommateurs excessifs ne deviennent pas addicts.
Il y a des facteurs biologiques et sociologiques à prendre en compte.

L’âge du premier contact avec la substance

Notre cerveau n’est vraiment achevé que vers l’âge de 25 ans. Bien entendu il est plus fragile lors de sa période de construction et l’usage régulier à l’adolescence ou ponctuel à l’enfance peut être un facteur de risque chez l’adulte.
Je pense ici au doigt de l’enfant dans la coupe de champagne à chaque occasion festive et aux expériences diverses et variées menées pendant l’adolescence.
Le binge drinking (Action de consommer excessivement en un laps de temps de 2h maximum) provoque une addiction plus rapide à l’alcool.
C’est pourtant le mode de consommation de nos ados aujourd’hui car il provoque une ivresse plus forte plus vite.

La Génétique

En ce qui concerne l’alcool, il a été démontré que le tx de population souffrant d’addiction est plus élevé dans les familles ayant un ou une aïeule touchée par la maladie. Cette donnée est récente car très longtemps l’alcoolisme a été considéré comme un manque de volonté du buveur.

Pour les autres addictions, il n’y a pas de raison que la génétique n’ai pas un rôle dans le déclenchement de la maladie. Des études sont en cours notamment sur le tabac.

Les fréquentations

Plus particulièrement à l’adolescence mais cela touche l’ensemble de la population à l’âge adulte. Les mauvaises habitudes prises pour de fausses bonnes raisons sont difficiles à lâcher.

Ainsi le joint de fin de semaine pour se détendre rejoint le verre entre amis au café du coin en pariant sur les courses ou le paquet de blondes posé sur la table à disposition de tous et toutes.

Les comportements

… Ai je besoin de développer ?

Bien évidemment c’est vers la médecine spécialisée que devront être orientées les personnes addictes à une substance ou à un comportement.
Le sevrage physique sera le point de départ d’une nouvelle aventure que je vous réserve pour le mois prochain.
Ce sevrage physique pourra s’effectuer en milieux protégé ou en hôpital de jour.

Selon la pathologie (addiction simple multiple…) une hospitalisation en cure pourra être bénéfique. Concernant l’alcool, il est dangereux de vouloir se sevrer seul !
Les risques de Delirium Tremens, de coma et de mort sont bien réels.

Dans les prochains mois, je terminerai cette trilogie avec les accompagnements aux différents stades.

Du mésusage ou usage excessif à l’Addiction en passant par la dépendance, les problématiques sont différentes, les enjeux pour les entreprises également. 

Vous vous en doutez, plus tôt la problématique est soulevée, plus facilement le comportement pourra changer.

 Une réalité cependant : Rien ne se fait sans l’accord et la participation active de la personne concernée. 

Toute volonté de changement pour satisfaire une autre personne que soi est vouée à l’échec.

Il est temps de penser à soi...

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